La piñata
La piñata est une tradition qui nous fait tous rêver, les petits mais aussi les grands. Au Mexique on a l’habitude de « romper la piñata » (casser la piñata) pendant les fêtes de Noël et les « posadas » ou pour fêter les anniversaires. Ils en existent de plusieurs formes et couleurs aussi variées les unes que les autres. A Noël on les trouve plutôt de forme traditionnelle, ronde, brillante et colorée, et pour les anniversaires on a l’embarras du choix. Dans certains cas, la piñata sert aussi à exprimer son mécontentement, par exemple on la trouve à l’effigie des personnages politiques ou autres.
Mais, connaissiez-vous l’histoire derrière cette tradition populaire du Mexique ?
Même si l’origine de cette tradition n’est pas trop certaine, l’histoire raconte que c’était Marco Polo au XIII siècle, après avoir fait un voyage en Chine qui a rapporté cette tradition en Italie. En Chine, ils cassaient une sorte de récipient en argile remplie à l’intérieur de graines pour la fête du nouvel an chinois. De l’Italie à l’Espagne cette tradition s’est répandue pendant le carême. Chaque pays à sa façon, a remplacé les graines par des pièces d’or ou des pierres précieuses, avec le temps ce récipient en argile a évolué pour être plus travaillé et plus décoré.
Avec la conquête des Espagnols, cette tradition est arrivée au Mexique, elle a été introduite pendant les fêtes de fin d’année pour célébrer Joseph et Marie pendant les pèlerinages. Finalement, plus tard sur la demande du Papa Sixto V, elle a été utilisée pour célébrer les « misas de Aguinaldo » ou messes de cadeaux de Noël qui se fêtent à la fin d’année.
Que représente la piñata traditionnelle ?
De forme ronde avec ses sept pointes, chaque pointe représente un péché capital : l’avarice, l’envie, la paresse, la gourmandise, l’orgueil, la luxure et la colère. De ce fait vouloir « casser la piñata » signifie la lutte contre le mal et dans certains cas, la piñata se cassait les yeux bandés qui signifiait que la foi est aveugle et incassable. Une fois la piñata cassée, les fruits ou bonbons étaient la récompense bénie de la lutte contre le mal.